Pseudo: Harlequin
Âge: 1792 ans
Race: Dieu du rire, du théâtre et de l’art
Pouvoirs:
Brouillage : faute de bénéficier de la télépathie, Harlequin a développé un autre pouvoir. Non seulement ses pensées sont embrouillées à un tel point que personne ne peut les lire, mais il peut aussi, à condition de garder au moins un pied au sol, séparer son image en centaines de fragments de couleurs, ce qui fait de lui une cible très difficile, puisque ceux qui voient ces fragments ne savent pas où il est réellement.
Danse de la mort : plus une forme de combat qu’un pouvoir, cette danse est composée d’une série d’acrobaties qui sont hors de portée pour un humain et la plupart des êtres conscients et a de multiples usages plutôt hétéroclites. Premièrement, elle permet à celui qui la performe de subir n’importe quelle chute sans la moindre conséquence et un rétablissement quasi immédiat suite à cette chute. Deuxièmement, les acrobaties effectuées sont en majeure partie des sauts qui peuvent atteindre trois mètres de hauteur et le double en longueur, ce qui permet de couvrir de très larges distances en assez peu de temps. Troisièmement, toujours à l’aide de ces acrobaties, les coups lancés contre Harlequin mordent le vident plus souvent qu’autrement, car ce dernier les évite avec grâce. Finalement, c’est un style de combat, permettant à Harlequin de bondir sur un ennemi avec une vélocité suffisante pour catapulter la cible à plusieurs mètres, même si elle bloque le coup.
Caractère: Harlequin est un Dieu terriblement excentrique, insaisissable et presque prévisible tellement il est imprévisible, mais très distingué. De nature joyeuse, il adore l’humour, qu’il encourage fortement, et le théâtre, qu’il adore au point de toujours s’asseoir, peu importe la gravité de la situation dans laquelle il est plongé, pour regarder la pièce qui se déroule sous ses yeux et ensuite aller féliciter en personne chaque acteur et faire une critique constructive à chacun d’entre eux. Capable d’imiter à perfection une émotion, au point de se convaincre qu’il la ressent réellement, c’est un acteur de génie, capable de tromper qui que ce soit dans son rôle. S’habillant avec des couleurs contrastantes pour attirer l’attention et ne jamais être ignoré, il est profondément blessé si quelqu’un ne lui prête pas attention. Orgueilleux sans toutefois se laisser guider uniquement par l’orgueil, il est extrêmement vantard et fier d’être ce qu’il est. Et, pire que tout, il aime l’art. Non seulement il l’aime sous toutes ses formes (tout spécialement le théâtre), mais il prend aussi le temps de le critiquer, peu importe la forme sous laquelle il se présente. Le rire d’une personne, sa voix ou son sourire sont autant des formes d’art que la musique ou la peinture à ses yeux. Et de nouveau, peu importe la situation, il prendra le temps de regarder ou entendre l’art et ensuite, le critiquera. De plus, on dirait que la malchance s’acharne sur lui, avec son tempérament quelque peu naïf et criard… Et, est-il nécéssaire de spécifier qu'il excelle dans tous les arts, soit l'architecture, la sculpture, la peinture, la musique, la danse et la poésie ?
Physique: On aurait pu croire que cet être montrerait son visage aux yeux du monde, mais tel n’est pas le cas. De fait, il est peut-être plus excentrique qu’il cache son visage derrière un masque, ce qui lui plaît plus encore. Plus c’est excentrique, plus il aime. C’est pourquoi ses vêtements semblent être rapiécés, mais avec tant d’art qu’on ne voit pas les coutures, car en fait il n’y en a pas. L’avant-bras droit est différent du gauche, ses gants sont dépareillés, ainsi que ses jambes et ses bottes… Cet être ambidextre n’a pas beaucoup de force physique, mais compense amplement au niveau de l’agilité et de la flexibilité, capable d’effectuer n’importe quelle acrobatie avec facilité. Personne n’a jamais vu le moindre bout de sa peau, et on n’a pu déterminer que c’était un homme que par l’absence de protubérances au niveau de sa poitrine et par sa carrure. Quant à ses yeux, cachés derrière son masque, il n’ont jamais été dévoilés à qui que ce soit. On dit qu’il est capable de faire apparaître une épée du néant, mais c’est peut-être seulement une rumeur, car personne ne l’a jamais vu armé.
Attention, longue description des vêtements :
Parlant de ses gants, ils sont apparemment faits de cuir et montent jusqu’à la moitié de l’avant-bras, et on raconte que nulle épée ne leur a jamais causé une entaille. Le gauche est rouge cerise avec des sangles oranges pour le resserrer, tandis que le droit n’a pas ces sangles et est bleu, orné de motifs blancs qui semblent y avoir été peinturés. Il porte non pas des bottes, mais un assemblage d’un protège-tibia et d’un soulier pour chaque jambe. Le protège-tibia gauche, quant à lui, est rose-mauve sur les bords, mais en majorité beige, et on dirait qu’une colonne vertébrale recouvre l’avant, tandis que l’arrière semble être tapissé d’os. Une tête de mort en orne le côté. Le protège-tibia droit, quand à lui, bien qu’il soit aussi rose-mauve sur les rebords, est bleu et recouvert de gravures, et orné à l’avant d’une tête de mort sous deux os croisés qui, eux, sont sous un masque souriant orangé. Son pied gauche est recouvert d’une armure bleue, versus le droit qui est rose. Ses jambes sont recouvertes non seulement d’un pantalon moulant, mais aussi d’un tissu épais additionnel, rattaché à sa ceinture et aux protèges-tibias. La moitié de pantalon gauche est bleu ciel, et recouverte par endroits d’écritures dorées, tandis que la droite est jaune et recouverte de motifs en forme de petites spirale bleues. Ce qui les recouvre est, pour la gauche, un épais tissu vert aux motifs verts plus foncés en forme de ronces, et pour la droite, un échiquier rouge et noir avec des boucles dorées qui sont là uniquement pour l’apparence. Là où les deux moitiés de pantalons se rejoignent, soit à un endroit classiquement douloureux pour les mâles, les motifs sont des losanges de toutes les couleurs. Tout juste au-dessus de là se situe une ceinture aux bords mauves, extrêmement large, ornée d’une tête de mort au sourire plutôt dérangeant, les extrémités d’un losange mauve dépassant des orbites de cette effigie de crâne. La moitié droite de son torse, ainsi qu’une partie de la gauche, est en majorité recouverte par une sorte de drap noir et bleu, mais aux reflets blancs, qui lui retombe dans le dos jusqu’à la moitié de ses cuisses. Le peu qu’on peu apercevoir de la moitié gauche est recouverte d’un drap rose, qui ne pendouille pas comme l’autre dans son dos. Son bras gauche est couvert par un tissu moulant aux motifs d’échiquier blanc et noir, tandis que le gauche est rouge à motifs de losanges oranges, dans lesquels on peut découvrir de fines peintures marron. Sur le biceps est attaché un ruban vert forêt, qui est enroulé plusieurs fois avant de laisser dépasser deux longues bandes qui flottent au vent. Dans son dos, une cape noire aux reflets bleu-gris lui arrive plus bas que les genoux. Enfin, le cou. Sur le drap noir et bleu, vers la gauche, est attaché un petit triangle qui est un échiquier rouge et noir aux contours bleus, et une broche en triangle, ornée d’une pierre précieuse bleu ciel, y est attachée. De ce dernier, un nouveau et dernier drap, mauve, entoure la moitié du cou d’Harlequin environ, se perdant sous la cape dans son dos. Ensuite vient son visage, camouflé par un masque de bronze qui ne comporte pas de bouche, une barre bleue traversant l’orbite gauche pour se finir en triangle sur lequel on voit une étrange lettre noire. Au-dessus des orbites qui semblent vides, on retrouve le motif de ronces qui tient lieu de sourcils. Une pierre précieuse mauve est directement au milieu du visage, et trône entre les deux motifs de ronces. Au-dessus de cette pierre, on voit un peu du masque bleuté, recouvert par deux bandeaux de travers, à motifs de carreaux de toutes les couleurs, sur lesquels est attachée une nouvelle broche en forme d’éventail, une latte sur deux étant terminée par une pierre précieuse différente de la précédente, et l’autre latte terminée par un cercle doré sur lequel d’étranges symboles sont gravés. Au centre de cette broche, une énorme pierre précieuse verte tient lieu de point central, et les lattes noires sont couvertes d’une petite peinture blanche. Par-dessus les deux bandeaux trône la pièce finale : le chapeau d’Harlequin. Ce dernier, tenant plus du béret que du chapeau, est à motifs de losange roses et blancs, et la moitié droite est un tissu bleu-mauve qui pendouille et est terminé par des clochettes.
Histoire: Le théâtre n'est pas un art, c'est une passion, un état d'âme!
Ogléus Baunes était un agriculteur rien de plus banal, avec une femme mais pas encore d’enfants, travaillant dur dans son champ, rapportant le fruit de son dur labeur. Jour après jour, mois après mois, année après année, il cultiva ses terres, les défrichant au besoin, les ensemençant et procédant à la cueillette une fois le temps venu, toujours aidé par sa femme qu’il aimait d’un amour profond. Lorsqu’il eut atteint quarante-trois ans, son corps pourtant robuste accusant de plus en plus les conséquences de son dur travail incessant, sa femme mourut, piétinée par un cheval qui, ironiquement, était supposé changer la vie d’Ogléus en l’aidant pour les terres. Il changea sa vie, certes… Vendant ses terres pour un prix incroyable, il garda le cheval, envers qui il gardait une rancune certaine, et partit pour la grande ville de Delernia, histoire d’y couler des jours heureux. Le malheur s’acharnant sur cet homme, l’auberge dans laquelle il coucha, en chemin, fut le dernier endroit où il séjourna. Un homme trop saoul et contrôlant trop bien le feu mit le feu à l’auberge pendant qu’Ogléus dormait, et ce dernier vit son cheval, à travers un rideau de flammes, s’enfuir dans la nature. Non seulement ce dernier avait pris la vie de sa femme, il s’apprêtait à en faire autant pour lui… Pris au piège dans sa chambre, le feu gagnant peu à peu son dernier refuge, dans un coin de la pièce, il implora les Dieux de l’aider. Un seul vint à son secours. Un seul n’avait pas de corps dans lequel s’intégrer pour vivre. Un seul lui proposa un terrible marché… La haine ayant pris des proportions titanesques dans son cœur, Ogléus accepta le marché du Dieu Harlequin, qui lui offrit qu’en échange de la mort de son cheval, il puisse utiliser le vieux corps de cet homme pour s’en servir d’avatar. Aussitôt, sa personnalité fut écrasée et chassée au royaume des morts, tandis que les flammes léchaient son corps et carbonisaient sa peau, laissant étrangement la chair à vif. Cette dernière se remodela, se rajeunit, changea de forme, et enfin l’essence d’Harlequin pénétra dans ce corps… Quand il sortit de l’auberge par la fenêtre, traversant le rideau de flammes dans un bond impossible pour un humain, les clochettes sonnèrent et un rire retentit, tandis qu’il se réceptionnait au sol dans ses vêtements extravagants. C’était son rire à lui, aigu, criard, quasi hystérique... Après avoir mis à mort la pauvre bête qui n’avait rien fait, excepté se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, pour honorer sa part du marché, Harlequin offrit sa viande à un pauvre clochard, après l’avoir écouté pendant une heure jouer de la musique, convaincu d’avoir posé un geste noble et généreux, en pleurant presque tellement il s’était répété que cet acte était beau, au point de s’en convaincre. Depuis, son rire retentit un peu partout dans le monde, et ses disciples se voient visités par leur Dieu, qui vient assister à leurs représentations de théâtre et rit avec eux sans jamais jouer le moindre rôle dans une pièce de théâtre, car après tout, la vie n’est qu’une gigantesque pièce de théâtre séparée en une infinité d’actes, et on ne peut jouer deux rôles à la fois…
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