Le jeu du fantastique
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Le jeu du fantastique


 
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AuteurMessage
Shardul/
Invité
Anonymous



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MessageSujet: Sans titre   Sans titre EmptyVen 5 Jan - 23:43

De la science-fiction à la Shardul, mélangée avec quelque peu de fantasy? Mais que oui, la voici! C'est le début de quelque chose qui pourrait être un livre si je le finis. Bref, je veux des commentaires, et des commentaires honnêtes. C'est accrocheur, ennuyeux, formidable, à chier? J'veux savoir, pour améliorer le tout. Bref, ayez pas peur de me froisser! Dites la vérité, seulement la vérité pure et dure, le tout dans des commentaires constructifs. Merci d'avance, et bonne lecture Razz


La nuit. Le ciel d’un noir d’encre, bien qu’il soit totalement dépourvu de son escorte habituelle de nuages, ne laissait pas voir les étoiles, dont la présence était cachée par la lumière provenant du sol. Par moments, une violente lueur orange se faisait voir par saccades, toujours accompagnée par le violent staccato des armes à feu qui rugissaient leur fureur en déversant leur torrent de métal de leurs bouches qui crachaient le feu. Parfois, un cri de douleur se faisait entendre, mais en général, rien d’autre que le hurlement des mitrailleuses lourdes ou légères, portées par l’infanterie ou en position stationnaire. Une fois de temps en temps, quelques beuglements de la part de sergents qui donnaient leurs ordres aux troupes, rompaient la routine des armes à feu. Un nouveau bruit vint s’ajouter à celui des armes portées par les troupes : celui d’un canon portatif. Résonnant deux fois par seconde, le tonnerre assourdissant de cette arme lourde, capable de réduire un homme en charpie d’une seule balle, se faisait entendre. Un être ignorant la nature du conflit se serait demandé pourquoi seul un parti faisait usage de telles armes, en bordure d’une gigantesque métropole, dans un cartier en grande partie détruit par les tirs incessants d’artillerie. Il se serait demandé pourquoi un seul bâtiment semblait intact jusqu’à présent, mais commençait à tomber en pièces sous les tirs incessants de l’armée en marche. Il se serait aussi demandé pourquoi seul le canon portatif touchait sa cible, les autres balles s’immobilisant à quelques centimètres des murs. Il se serait demandé pourquoi nul tir de riposte ne provenait du bâtiment assiégé. Un bruit sourd, creux, se fit entendre, indiquant qu’un lance-grenade venait de faire feu. La grenade incendiaire s’arrêta elle aussi près du mur, mais explosa quelques instants plus tard, aspergeant le sol de flammes. Pourquoi donc les assaillants gaspillaient-ils leurs munitions sur un mur qui les arrêtait ? Pourquoi ne faisaient-il pas appel à plus des canons portatifs, histoire de détruire le bâtiment plus vite ? Cette deuxième question restait sans réponse, mais la première était assez infantile. C’était pour épuiser ceux qui se cachaient dans la bâtisse. C’était pour que lorsque l’infanterie pénétrerait dans le bâtiment, les défenseurs soient tellement à bout de souffle qu’ils ne pourraient se défendre. Une silhouette apparut dans une des vitres du bâtiment, s’attirant un déluge de balles métalliques qui s’arrêtèrent toutes devant elle. Levant le bras, la créature dont la peau avait les reflets du bronze, dont la main comportait trois griffes opposées, mais dont le reste du corps restait dans l’ombre du bâtiment, pointa ce dernier sur le canon portatif, qui dirigeait la bouche de son canon vers elle. Sa silhouette apparut en entier pendant un moment, mais fut bientôt camouflée par la boule de feu qui sortit de sa main, se dirigeant vers le stock de munitions du canon. L’explosion fut cataclysmique, tuant les deux opérateurs de l’arme lourde sur le champ et démoralisant la centaine de troupes qui combattaient en cette nuit. La créature chercha une nouvelle cible des yeux, mais avant même d’en avoir trouvé une, sa tête bascula vers l’arrière en laissant voler un filet de sang transparent, suivie de son corps qui sortit du champ de vision des cent vingt deux hommes dont le moral se trouva renouvelé. Une silhouette noire, suivie de deux autres, passèrent d’un bâtiment en ruines, plusieurs rues plus loin, à un autre, cherchant un meilleur emplacement pour pouvoir assister l’infanterie de leurs fusils à lunette, assistés par leur casque qui déversait un constant flot d’information à leurs yeux, les aidant à trouver leurs cibles et à ajuster leur tir pour compenser pour la distance. Finalement, les balles mordirent le béton, se fichant profondément dans le mur, et des centaines de claquements secs se firent entendre quand les munitions libérèrent leur charge explosive loin sous la surface du mur. Quelques ordres furent beuglés, et le hurlement des armes à feu cessa d’un coup. Trois hurlements de rage inspirèrent les hommes, qui foncèrent en direction du bâtiment à la façade déformée, manquant tomber sur les milliers de balles qui jonchaient le sol et roulaient, rendant la course périlleuse. Néanmoins, aucun d’entre eux ne tomba, et ils pénétrèrent dans le bâtiment en quelques secondes, dix d’entre eux restant en arrière. Ces dix déposèrent leurs mitrailleuses et sortirent leurs lance-grenades, les armant en quelques secondes. De nouveau, le bruit creux des grenades sortant de ces armes se fit entendre. Chaque grenade entra dans le bâtiment par une fenêtre différente, puis explosa en libérant des volutes de fumée, inondant l’endroit de gaz toxique, mortel à quiconque le respirerait, tandis que les troupes fonçaient sans se soucier du fait qu’elles n’avaient pas de masque à gaz. La rage et la haine animaient leurs corps, alors que ces personnes qu’on disait braves investissaient la place. Un cri de terreur se fit entendre lorsque tout courage déserta l’une de ces personnes, qui voyait un serpent de fumée verdâtre foncer sur lui. Il cessa de respirer, mais le gaz entra dans ses narines sans qu’il le veuille. Il ne fallut que quelques secondes pour que la mort vienne le cueillir comme un fruit mûr. Avant que la débandade soit totale parmi les troupes, les sergents les inondèrent d’ordres, d’encouragements et d’insultes. La charge continua, et les survivants piétinèrent les cadavres de leurs semblables, tués par leurs propres armes. Un de ces êtres, dorénavant envahi autant par le désespoir que la colère, autant par la peur que la rage, fut séparé en six morceaux par des lames invisibles, nul ne ressentit la peur. Pourquoi ? C’était simple, pourtant. Ils savaient où était leur prochaine cible, et cette dernière était épuisée… Dix y passèrent, tranchés par des lames qu’ils savaient faites d’air, mais leur nombre triompha : la créature qui en était la source tomba au sol, criblée de balles. Le massacre continua jusqu’à ce qu’un sergent ressorte de la bâtisse, désormais vide, suivi des deux uniques survivants, rejoignant les dix hommes qui étaient restés dehors juste au cas. Épuisés, ils se laissèrent tomber au sol, et ne virent pas la silhouette aux reflets de bronze qui se profila dans une fenêtre du bâtiment, ruisselant de liquide transparent, sa carapace chitineuse criblée de cratères aux rebords brûlés, les mains entourées d’électricité statique. La foudre s’accumula entre ses trois griffes qui lui tenaient lieu de doigts, prête à s’abattre sur les survivants, mais se dissipa lorsqu’une balle vint se loger dans son crâne, gracieuseté des tireurs d’élite positionnés en retrait. Le sergent rescapé sortit un communicateur d’une poche située sur sa cuisse droite, petit instrument gris métallique qu’il ouvrit en deux. Il y dit, d’une voix convaincue, forte, mais néanmoins épuisée : « Mission accomplie. ». Refermant le communicateur, il le replaça dans sa poche, dans son uniforme de militaire vert, au torse recouvert de plaques tout aussi vertes, mais plus foncées. Ensuite, il saisit son arme et se releva, puis ordonna aux douze hommes restants de le suivre. Malgré les cent douze morts, le bilan était une victoire satisfaisante. Cent douze hommes morts pour sept choses sachant contrôler les éléments… Ce n’était même pas une victoire à la Pyrrhus. Les survivants furent rejoints par trois autres hommes en armure noire, ne laissant planer aucune certitude sur leur sexe, le visage camouflé par un casque tout aussi noir, dont la visière sombre ne laissait nullement voir leurs yeux. Soldats d’élite, d’énormes fusils attachés dans leur dos, ils marchaient gracieusement, accompagnant la chair à canon qu’était le sergent et les douze troupes. Ils n’avaient pas à se rendre bien loin avant de pouvoir entrer dans les camions blindés, munis de chenilles plutôt que de roues, armés de mitrailleuses lourdes. L’accueil qui les attendait était glorieux, et ils étaient impatients de pouvoir se reposer des horreurs qu’ils avaient vues en ce jour, d’oublier l’odeur de chair grillée mêlée à celle du sang fraîchement versé, d’effacer ces images de leurs camarades tranchés en morceaux, grillés par un éclair ou explosant de l’intérieur. Malgré tout, ils étaient fiers. Fiers d’avoir survécu à une énième bataille, tandis que plus de cent autres vétérans étaient morts. Fiers de pouvoir rentrer à la base en héros.
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Balthazar
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Balthazar


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MessageSujet: Re: Sans titre   Sans titre EmptySam 6 Jan - 0:08

OHHH ça j'aime !!! On veut la suite, on veut la suite !!
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Larsh Na
Invité
Anonymous



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MessageSujet: Re: Sans titre   Sans titre EmptySam 6 Jan - 1:39

Ça, c'est tout de mon genre de trame ! Sans titre 67
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MessageSujet: Re: Sans titre   Sans titre Empty

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