S'ennuie...

Perséphone s'arrêta juste en face du garçon assit, et commença tout simplement à rire. Un rire sadique, dénudé de toute joie, épeurant, fort et froid. Simplement, un rire démoniaque. Elle savait tout ce que pensait le mortel. Elle trouvait ça assez amusant. Il se pensait plus puissant qu'elle, n'est-ce pas? C'est ce qu'on allait voir... Elle arrêta de rire, brusquement, et siffla son loup, prit d'un léger vertige à cause de flash de lumière, qui descendit quand même et se plaça juste à côté de sa maîtresse. Perséphone plaça ses mains sur ses hanches, de manière assez provocante, en laissant tomber son trident qui fut rattrapé par la gueule de son animal, comme un réflexe. Elle regarda encore quelques secondes le garçon avant de briser le silence.

- Très intéressant, ce pouvoir que tu as... Et tu pense qu'il peut rivaliser avec celui d'un dieu?

Elle sourit. Un mortel qui se pensait plus puissant que quiquonque... Elle en avait croisé pluseurs, qui pesaient la même chose... Ils s'étaient tous retrouvés à faire des briques pour son palais... Oh bien sur, elle n'avait jamais rencontré quelqu'un avec un pouvoir aussi intéressant que celui de la lumière, mais il restait que ce jeune homme était borné de croire pouvoir équivaler aux dieux. Complètement borné.

- Tu pense égaler les dieux... Même, être plus puissant qu'eux... Je n'en crois rien! Prouve-le moi... Aller... Essais de me faire mal... Juste pour voir...

Jack se balladait souvent dans ces région volcanique du monde, mais d'habitude, il marchait lorsqu'il était de bonne humeur, cela n'était pas le cas a présent, les hommes semblait avoir oublier qui il était.Tous, semblait avoir perdu la mémoire, et pour un Dieu aussi colérique et rancunier, il était imprudent d'avoir la mémoire courte!Quelque chose cependant le tira de son ruminement.Une scène, particulièrement originale, une femme quasiment nue, accompagner d'une sorte de...Loup, faisait face a une autre personne dont Jack n'avait pas vraiment fait attention, qu'il navait plutôt même pas remarqué, il éssayait tant bien que mal de ne pas regarder la "tenue" vestimentaire ultra provocatrice de la femme.Il saisit quelque bribe de parole émanant de cette même femme.Elle était apparament une Déesse, et vue son allure, certainement pas la Déesse de la bonté, ou de la chasteté, Jack en conclut donc que c'était une Déesse plutôt maléfique.Elle s'en prenait a un mortel, jeux ridicule celon Jack, mais qui avait des avantages très jouissif!!

Ne sous estimez pas mes mortels!! certain sont sans doute plus malin qu'ils en ont l'air...Mais, j'en oublie les bonnes manière.Mon nom est Jack Of Blades!

Perséphone rit sèchement et regardaga le dieu quelques secondes... Elle connaissait tout les dieux existants... Du moins, de nom, et elle savait à quoi ils ressemblaient tous. L'allure du dieu ne lui était donc pas inconnu.

- Jack, Jack, Jack... Si tu pense que je les souestime... C'est toi qui me sousestime... C'est très mauvais de sousetimer la Déesse du mal... Tu le sais ça? Non ein? Tu ne savais même pas qui j'étais...

Elle rit de nouveau, de son rire effrayant et froid. Elle n'aimait pas vraiment que les autres dieux viennent la dérager pendant qu'elle s'amusait. Celui-là allais devoir quitter les lieux s'il ne voulait pas qu'elle s'amuse. La déesse sentait qu'elle allait s'amuser... Autant avec le dieu que le mortel, en fin de compte...

Je ne suis pas venu ici pour me mêler de vos affaires, vous devez être Perséphone.je ne connait pas tous les Dieux, je l'admet.mais en tous cas, j'ai enttendu parler de vous...vous avez une réputation...Disons...Que j'aime beaucoup votre genre de Déesse.Froide, sadique et démoniaque...Tout ce que j'aime.

jack sentait l'atmosphère changer peu à peu...Il avait l'habitude de ce genre de subterfuge...Il continua sur une vois qui reflétait toute sa personalité, un fou dôté d'une forte intélligence et les pouvoirs d'un dieux en colère prèsque...Tout le temps.

En plus vous portez un habillement que j'affectionne particulièrement chez la gent féinine...Seulement je suis las de l'oubli...Les mortels humain ne me conaissent même plus.C'est une insulte!! que je ne peux tolérer!! c'est pourquoi j'aurais peut être un passe temps beaucup plus amusant a te proposer: une guèrre!! Une guèrre mondiale, qui engagera toute les nation, qui saignera chaque mortel aux quatres veines.Moi, le Dieux des passions destructrice, et toi, la Déesse du mal...Cela devrait être très plaisant de travailler ensemble!

Perséphone sourit à Jack. Elle continuait, cependant, de surveiller sa proie. Elle aimait bien l'idée de son confère ce cher dieu, d,autant plus qu'elle avit eu, depuis quelques temps, une idée légèrement similaire, mais d'autant plus grandiose... Le tout était de réussir à mettre Jack de son côté... Son animal gardant un oeil sur le mortel, Perséphone s'avança un peu du dieu, de sa démarche lègèrement dérangeante et envoutante à la fois, accentué par ses habits plutôt légers. En simple, la démarche habituelle de Perséphone, déesse du mal.

- Comme ça, on vous a oublié? C'est intolérables...

En disant cela, Perséphone s'était approchée, jusqu'a quelques centimètres à peine du dieu. Son sourire, habituellement froid, était maintenant amusé et faussement triste, tout en gardant son air sadique.

- J'approuve l'idée d'un guerre... Mais qui pensez vous qui vous a le plus oublié? Les mortels, ou les autres dieux? Les dieux du bien gèrent cette planète, en faisant croire à tout ses mortels qu'ils sont les plus fort... Je crois, pour montrer que vous existez, que vous devriez vous attaquer aux dieux même, et ensuite mettre les mrtels à vos pieds.

Elle soupira et se retourna, dos à Jack.

- Enfin... Moi c'est ce que je ferais...

La déesse marcha en direction du jeune humain qui s'était levé, prêt à partir, et lui bloqua littéralement le chemin. Elle n'avait pas envie que sa proie la quitte aussi facilement. Elle avait quand même une réputation à tenir...

- Dis moi... Sashka...

Lire dans les pensées des gens était devenu un jeu d'enfant pour elle. Trouver le nom du mortel avait été aussi facile que de retirer une sucette à un bébé...

- Pourquoi veux-tu t'en aller ainsi? Je t'ai demandé de me prouver ton pouvoir... Tu ne veux pas me montrer ton pouvoir?

Elle prit un air faussement faché, comme losqu'un parent chicane son enfant. Cependant, elle gardait encore et toujours cette lueur de sadisme dans ses yeux...

- Voyon... Ce n'est pas raisonnable... Tu sais que c'est très mauvais de froisser une divinitée?

Jack, Dieu de la raison et des passion n'était pas dupe du discours de de Perséphone...Elle voulait une guèrre des divinitées...Et mettre jack a sa bote.N'importe quel crétin serait tombé dans le piège des artifice de la déesse...la démarche, la voix...Jack cependant, ne se souciait guèrre des Dieux du Bien, les mortel était les seuls responsable de leurs oubli

je me fiche des Dieux du Bien, qu'il gèrent cette planète et ce monde n'est pas mon problème!! Il en serait de même pour les Dieux du mal.Je veux juste que les mortels se souviènnent de moi comme du Dieu qui a engendré la plus grande guèrre de toute l'histoire.Et si tel est le cas, ma chère Perséphone, elle engagera inéluctablement les Dieux.

Jack dans sa robe de bure noire, ressemblait certe a un Dieu plus que maléfique, il n'en était rien, il était juste la représentation de la logique implacable.Et sa haine pour les mortel oublieux ne devait pas le pousser a hair les autre Dieux

Votre projet de guèrre divine est très ambitieux.Et voué a l'échec, une fois que tous auront compris votre supercherie, faites moi confiance, il trouveront un moyen éfficace de vous faire payer votre bêtise.

Sashka poussa un soupir, ferma les yeux derrière son masque qui les cachait et maugréa "Très bien". Il lui fallait seulement une cible, et de préférence une autre que la Déesse. Son loup? Mauvaise idée... Attaquer son chien de poche risquerait probablement de lui causer une crise d'hystérie qui causerait sa mort à lui. L'autre Dieu non plus. Bref, il fallait attaquer dans le vide. Autant ne pas gaspiller trop de forces pour rien. Après trois secondes de concentration, un pilier de lumière en forme de pyramide inversée apparut à une centaine de mètre, gigantesque effet de loupe qui fit fondre le sol. Après une seconde, il disparut, car Sashka ne voulait pas gaspiller ses forces.

-Il n'y a pas de quoi vaincre un Dieu...

Sachant que sa démonstration avait été quelque peu minable comparé à ce qu'il pouvait faire, Sashka poussa un nouveau soupir et décida de modifier les rayons lumineux se dégageant de Perséphone, ce qui valut à cette Déesse des vêtements qui couvraient tout son corps et ne laissaient voir que son visage. Déjà, c'était mieux au niveau décence, et c'était une seconde démonstration... Après tout, ce que la Déesse voulait, c'était probablement le tester. Il devait donc montrer honnêtement ce qu'il savait faire, puisqu'elle lisait dans ses pensées. Avec un peu de chance, elle le jugerait inutile et le laisserait partir...

Un joyeux carillon de clochettes entourait Harlequin, qui gambadait plus qu'autre chose dans les montagnes imprégnées de l'art sublime de la nature. Quoi de plus artistique qu'une des sources de l'art, la nature, qui inspirait tant de peintre et de musiciens à peinturer ou à jouer des odes à sa beauté. Ici, les roches et la chaleur environnante, les quelques craques qui laissaient sortir le feu des entrailles de la terre, inspireraient airs guerriers et peintures de paysages arides, presque infernaux. Ici, la nature révélait son aspect sec, austère, hostile. Ici, Harlequin sautait, couvrant trois mètres à la fois, de roche en roche, sans jamais perdre l'équilibre, ses acrobaties étant autant plus d'oeuvres d'art dans ce gigantesque chef-d'oeuvre, merveille autant d'architecture que de sculpture, de peinture, de musique et de poésie. Harlequin y ajoutait la danse, qui normalement était interprétée par les animaux, excepté ici où ils avaient fui la nature qui aurait eu tôt fait de prendre leur vie. Parfois, pourtant, des créatures faisaient leur apparition, exécutaient une gracieuse mais discrète danse, ce qui ne laissait pas Harlequin indifférent, loin de là. Poussant un rire joyeux et criard, il s'arrêta pendant un moment, en équilibre sur une seule jambe, perché sur une roche qui menaçait de s'écrouler, histoire d'admirer un peu plus la beauté de la nature à laquelle aucun être n'aurait dû rester indifférent, même là où elle était plus difficile à voir, comme ici. C'est alors qu'il vit trois silhouettes, en contrebas, qui ne devaient probablement pas voir cette beauté que seuls quelques élus avaient le privilège de distinguer. Sautant de roche en roche pour descendre vers les silhouettes qu'il distinguait à peine, clochettes emplissant l'air autour de lui de leur joyeuse mélodie, il s'approchait, peu à peu, de ces trois créatures. Après un moment, impatient de pouvoir admirer l'art de l'architecture, de la sculpture et de la peinture de leurs corps, la musique et la poésie de leurs paroles et la danse de leurs gestes, il bondit dans le vide, conscient que son acte l'amènerait à quelques dizaines de mètres de hauteur, mais sachant qu'aucune chute ne pouvait résister à ses réceptions gracieuses. Ce fut en effet le cas, lorsqu'il posa la main sur une roche qui désirait plus que tout au monde l'empaler et que, d'un complexe jeu de jambes, il s'immobilisa avant de se fracasser sur elle, lâchant un joyeux rire aigu de fierté, tellement il trouvait belle sa réception artistique. Si les trois ne l'avaient pas encore vu exécuter ses pirouettes et acrobaties, alors ils venaient de le remarquer grâce à ce rire qui portaient terriblement loin. Ne désirant nulle autre chose qu'être remarqué, Harlequin, toujours en train de rire, commença à gambader, à coups de trois mètres de longueur pour un demi de hauteur, dans leur direction, ses clochettes émettant toujours leur discret carillon enchanteur.

Finalement, il arriva à trois mètres de celui qui portait un masque qui ne manquait pas de goût, mais dont la beauté était gâchée par son absence de sourire. Étrangement, il ne savait pas si c'était un homme ou une femme. Tout près de lui se tenait une femme qu'il reconnaissait, malgré le fait qu'elle était beaucoup plus vêtue que la dernière fois qu'il l'avait vu, et non loin de là se tenait un autre être, tout aussi masqué que celui au sourire inexistant, qui lui disait vaguement quelque chose, avec ses étranges vêtements. Aussitôt qu'il eut posé un pied au sol, il fit une révérence plus que respectueuse à la Déesse de la corruption, tout en disant d'une voix rieuse et aigue, mais néanmoins empreinte de respect :

-Déesse Perséphone, quelle joie de pouvoir admirer votre beauté en ce jour! Quant à vous deux, je ne vous connais point, mais votre présence est tout aussi appréciée, et je serai enchanté de faire votre connaissance!

Excentrique comme il était, on pouvait aisément prévoir qu'il ne se nommerait pas avant qu'on lui ait demandé de le faire. Étant très jeune pour un Dieu, il ne connaissait que vaguement Jack, et ses souvenirs de ce derniers étaient enfouis au plus profond de sa mémoire, de sorte qu'il ne se souvenait pas d'avoir lu sa description physique dans un antique livre qu'il n'avait pu ouvrir qu'avec mille précautions, de peur de le voir s'envoler en cendres. Par contre, il n'y avait nul doute que Perséphone l'ait reconnu, car il s'était taillé une fort mauvaise réputation auprès des Dieux, avec ses mille et un caprices et sont habillement excentrique. Peut-être même que Jack le connaissait, aussi, mais il n'en savait rien, car il ne pouvait pas lire dans les pensées de ses confrères et des mortels, état des choses qui était réciproque grâce à son omniprésent brouillage de pensées. Ses pensées prenant une toute autre tournure, il se dit qu'il n'avait pas envie de faire une entrée si flamboyante de par son désintéressement, mais bien par son excentrisme, ce qui le poussa à se présenter, plutôt que de laisser les autres lui demander :

-Commençons par ce qui doit être fait! Je me présente : Harlequin, Dieu du rire, du théatre de de l'Art, soit les plus belles choses qui soient en ce bas monde, exception faite de vous, Perséphone.

Jack, drappé dans son noir habillement, et masqué de la tête de mort, observait le nouvel arrivant, Jack regarda Harlequin de haut en bas, il était habillé un peu comme...Comme pas grand chose justement, il y a vait dans ce personnage une éxentricité des plus désarmante.Jacl était très intrigué par l'identité de ce nouvel arrivant.Il déclina son identité, il était donc un Dieu lui aussi, Dieu des art, et du Théatre ainsi que du rire.

Je suis Jack Of Blades, Dieu de la raison, des pasisons destructrice et de la stratégie millitaire.je suis le bras armé de la logique, je porte son glaive qui brise tout ennemi.je suis le soldat de la raison.je suis le maître des manoeuvres millitaire.Et je trouve, cher Harlequin, que vous êtes un personage très plaisant.J'apprécie beaucoup votre bonne humeur.Et je suis étonné qu'aucune oeuvre théatrale ne comporte mon nom, ou qu'aucune oeuvre d'art picturale ou musicale n'est été faite sur moi...

Losque Sashka daigna enfin montrer un parcelle de ses pouvoir, Perséphone réagit en un quart de seconde. Elle siffla son animal infernal qui lâcha le trident doré pour se placer juste à coté du mortel, comme un chien de garde. Perséphone ne voulait en aucun cas que sa trouvaille s'enfuie. Le trident, quant à lui, s'envola pour arriver dans la main de la déesse, et ainsi reprendre sa place habituelle.

- Bien! Très bien... Avait elle dit, un sourire étrange sur le visage. Toujours empreint de sadisme, il semblait cependant un peu plus sincère, comme si elle venait de trouver quelque chose qu'elle cherchait depuis longtemps.

Mais ce sourire fut de courte durée, puisqu'il disparut losqu'elle se retourna vers Jack. Elle haïssait qu'on prédise ses projets comme voués à l'échec. Et le dieu avait mentionné cela. Elle s'approchait à grand pas de ce dernier, une aura noire la suivant, quand elle s'arrêta, allertée par un bruit de clochettes familier. Elle se reourna, juste à temps pour voir le saut périlleux de... Perséphone sourit de nouveau. Elle n'oubliait jamais les gens qu'elle rencontrait, encore moins les exentriques comme ce cher Harlequin. Elle attendit patiemment le jeune dieu, oubliant pour quelques instants l'outrage que Jack lui avait fait. La déesse aimait bien Harlequin, comparé aux autre dieux. Peut-être justement, pour ses caprices et sa naîveté... Elle laissa complètement tomber l'idée de mettre Jack en patée pour un moment, et s'intéressa complètement au nouveau venu.

- C'est une joie partagée, Halrequin... Toujours contente de voir tes clochettes...

Une seule chose la frustrait légèrement chez le jeune dieu. Il était totalement impossible de lire dans ses pensées... C'était la première personne à laquelle elle n'avait jamais pu soutirer une parcelle d'idée, et ce n'était pas faute d'avoir essayé... D'ailleur, c'était une chose qu'elle ne recommencerait pas...

- Dis-moi... Que nous vaut la visite de ta chère personne ici?

Le mouvement de Harlequin fut tellement fluide et rapide qu'il sembla naturel qu'il se retrouve tête en bas, soutenu uniquement par ses bras, tandis que ses jambes étaient repliées dans son dos. La posture semblait étrangement naturelle chez lui, et il regarda tour à tour les trois êtres qui étaient près de lui, dont un seul ne s'était pas présenté. Comme le voulaient les bonnes manières, il se devait de dire un mot à Jack, mais il préférait répondre à la sublime déesse Perséphone, dont le corps était une oeuvre de sculpture et de peinture qui ne se comparait en rien à celles créées par autre chose que la nature. Toujours aussi franc dans ses critiques de ce qu'il considérait comme une oeuvre d'art, Harlequin répondit à la déesse joyeusement :

-Je me promenais dans la nature, pour voir ce que je pourrais inspirer de nouveau à un mortel... Ce paysage aride et austère m'a paru tout simplement parfait, et je l'admirais quand j'ai aperçu une beauté qui lui était supérieure, incarnée en votre personne, et deux êtres qui ont eu beau jeu de piquer ma curiosité. Il se trouve que non seulement je peux admirer le chef d'oeuvre qu'est votre corps et entendre la douce mélodie de votre voix, mais je peux aussi faire la connaissance d'un autre Dieu, ainsi que d'un être dont l'absence de sourire est navrante. Bref, une si belle journée! Et vous, Déesse à la beauté sans limite et au sourire unique de par son sadisme quasi omniprésent, qu'est-ce qui vous amène en cet endroit imprégné de l'hostile beauté de la nature?

Plus que content que son arrivée ait attiré l'attention des deux Dieux, il reprit sa position normale, soit les deux jambes au sol, avec de nouveau cette fluidité anormale qui mystifiait les gens au point de leur faire oublier de comprendre comment il exécutait le mouvement, pourtant très simple selon lui. La jambe droite un peu plus avancée que la gauche, qui, quant à elle, était légèrement fléchie, Harlequin amena ses bras devant lui et leur donna un léger mouvement de vague tout en regardant le masque du Dieu dont il avait un certain souvenir, maintenant qu'il avait dit son nom. Il l'avait probablement lu dans une autre oeuvre d'art, écrite cette fois-ci, qui racontait l'histoire de tous les Dieux, mais il avait la mémoire courte... Ramenant sa jambe gauche de façon à ce que le pied soit presque appuyé sur son genou droit, le reste de la jambe dans les airs, Harlequin écarta les bras et fit une nouvelle référence, destinée à Jack of Blades, cette fois-ci, être dont il aimait bien le style vestimentaire détonnant.

-Votre voix est une musique inoubliable et vos compliments une douce poésie que j'apprécie, Jack of Blades, et mon être en entier résonne du plaisir de pouvoir faire votre connaissance. Si je me souviens bien, vous maniez la stratégie comme un artiste manipule son instrument, avec tant de fluidité que vous êtes capable de mettre en déroute même le plus grand des stratèges, ce qui me force à admettre que votre art de la stratégie militaire est des plus réussis, et que vous le maniez si bien que moi-même, je dois m'incliner devant votre talent. Si votre raisonnement infaillible juge qu'il devrait en être ainsi, informez-moi de votre histoire, et vous verrez ressurgir dans le monde une peinture de vous et une sculpture à votre effigie, placés dans un monument érigé à votre gloire où résonnera une glorieuse musique de conquête composée en votre honneur, et où l'on jouera un chef-d'oeuvre de théâtre repeignant l'histoire que vous m'aurez confiée, le tout dans une exquise poésie et accompagnée d'une danse martiale qui aura été orchestrée pour ce seul usage! Ce marché vous paraît-il acceptable?

Après avoir promis que les six arts rendraient honneur à la gloire de Jack dès qu'il aurait rassasié la curiosité de Harlequin à l'égard de son histoire, le tout dans un marché qui semblait outrageusement avantageux pour lui-même, le Dieu excentrique se retourna vers l'autre personnage qui ne lui avait pas été présenté, et qui l'ignorait presque. Piqué au vif qu'on ose ainsi détourner le regard de son exquise personne, Harlequin effectua un salto, atterissant juste à côté du loup, et déposa un doigt ganté de bleu tirant sur le violet sous le menton de l'être masqué, en profitant pour admirer ce qui était un masque doré orné d'étranges symboles dont il ne comprenait pas la signification mais admirait la beauté et la fluidité. Relevant le menton du mortel pour qu'il regarde dans les gouffres qu'étaient ses yeux derrière son masque à lui, il s'écria :

-Je devine que vous êtes un mortel, et fort intéressant, pour vous mériter l'escorte du loup de dame Perséphone. Daignerez-vous m'informer sur votre personne, histoire de rassasier ma curiosité sans limite, intéressant mortel qui ne connaît pas le sourire? D'ailleurs, laissez-moi vous dire que votre corps est l'équilibre parfait entre celui d'une femme et d'un homme, ce qui me laisse douter de votre humanité, bien que je ne sois nullement en train de dire que ce soit là un défaut. Je ne faisais qu'exprimer mon admiration devant une telle oeuvre d'art que votre corps est, et j'en profite pour dire qu'avec un sourire, vous seriez un véritable spectacle pour les yeux!

Harlequin, bavard comme à son habitude, attendit patiemment les réponses à ses questions curieuses. Il se savait flatteur, mais aimait voir comment il pouvait lancer compliment après compliment sans jamais perdre de son inspiration, et les disant avec tant de sincérité qu'on pouvait encore le croire. Il pensait tout ce qu'il disait lors de ces compliments et critiques, alors il ne se gênait pas pour les sortir. En plus, il aimait bien s'entendre parler... Et prendre un million de postures toutes plus étranges les unes que les autres. Mais comment justifier le tout, sinon en disant qu'il était excentrique? C'était probablement ce qui le rendait si charmant ou détestable, tout dépendant de la personne qui le regardait...

Le nouvel arrivant, bien qu'il ne l'ait pas remarqué, avait intrigué Sashka, qui avait déterminé, d'après ses acrobaties à la fluidité tellement incroyable qu'on eut dit que c'était tout naturel d'accomplir de tels gestes, que ce n'était pas un humain, ni un homme-animal, car il leur était, et de loin, supérieur. Au moment où ses déductions logiques le menaient à penser que c'était probablement un Dieu, il en eut la confirmation lorsque ce dernier se présenta comme étant Harlequin. Il avait entendu parler de ce Dieu, qu'il n'admirait pas, mais avait néanmoins trouvé intéressant. Ne le regardant pas directement car il pouvait détailler ses vêtements dépareillés mais néanmoins harmonieux grâce à l'unique puissance du contrôle de la lumière, il le vit se retrouver tête en bas, puis dans une posture étrange, une jambe repliée sur l'autre, les bras écartés, faisant une révérence en ramenant un bras sur sa poitrine pour que le tout soit encore plus beau et paraisse plus élégant, et enfin effectuer un salto pour se retrouver près de lui. Daignant enfin poser le regard de son masque à celui du Dieu du rire, il sourit malgré lui de la curiosité de cet être si excentrique, sourire qu'il retira en même temps que son menton tenu par le gant droit d'Harlequin.

-Je suis Sashka, et désolé de vous avoir fait croire que je ne m'intéressais pas à votre personne, car je vous regardais de côté.

Du point de vue conversation, il était le contraire de cet être bavard qui avait complètement détourné son attention de Perséphone, Déesse qui avait envoyer son loup pour s'assurer qu'il ne puisse pas fuir. Pourtant, ce dernier, avec son masque aux orbites vides, dont l'obscurité ne pouvait être percée par sa vision parfaite, commençait à l'influencer. De si belles phrases, s'enchaînant naturellement dans la bouche invisible du Dieu, lui donnaient presque envie d'en formuler des similaires, sans qu'il sache pourquoi. Peut-être que dans le fond, Harlequin était en train de se faire un nouvel adepte... Ce fut avec une touche de syntaxe à la Harlequin qu'il fit :

-Et maintenant, puis-je tirer ma révérence dans les règles de l'art et quitter cet endroit? J'ai été enchanté de faire votre connaissance, Harlequin, et la vôtre aussi, Perséphone, mais je me dois de vous quitter, si bien sûr vous n'y voyez pas d'objection.

Peut-être que dans pas si longtemps, Harlequin se serait trouvé trois nouveaux adeptes, qui le vénéreraient autant que la déesse Alina. Peut-être... Encore fallait-il que Sashka rencontre de nouveau ce Dieu, histoire de confirmer l'impression qu'il avait eu de sa gracieuse élocution et de ses acrobaties. Quoique... Il se doutait bien que Perséphone n'allait pas le laisser partir si facilement. C'était dommage, mais il en profiterait pour faire plus ample connaissance avec l'excentrique Dieu du Rire, du théâtre et de l'Art.

Jack Voyait harlequin bougé d'une façon que nul mortel, et nul divin ne pourrait imiter.Des mouvements fluides et pur, une technique parfaite, sans aucune bavure, il était aussi souple que Jack logique, un contorcioniste d'origine divine, qui éclipsait tout les talent de tous les artiste que Jack avait vu au court de ces années.Même un grand gymnaste qui éxécutait des prouèsses physique d'une grande qualité...Et bien ce gymnaste était une planche de bois rigide a côté de ce Dieu...Mais, dans l'observation du brillant danseur.Il nota que perséphone s'était approché de lui, dans un but qu'il jugeais tout a fait bélliqueux...Jack n'aimait pas du tout qu'on s'approche de lui dans le but de s'en prendre a lui, il retint bien cette attitude de la Déesse.Il fallait se méfier de cette Déesse qui semblait aussi sadique que...lunatique.trait de caratère que beaucoup de Dieux aimait arborer...Il reposa son attention sur le mortel qui tentait de filer a l'anglaise...Il regarda Perséphone.Impatient de la réaction.Mais, il voulait laisser a ce mortel une chance de vivre

Divine Perséphone, vous avez voulu m'attaquer a l'instant, permettez moi de vous dire que c'était une folie puérile, autant que vos projet que je juge ridicule.Vous avez beau être belle, vous n'en êtes pas moins stupide.Comme quoi, on ne peut tout avoir n'est-ce pas hé hé hé!D'ailleur, je suis étonné qu'un Dieu tel que vous mon cher Harlequin voue une telle admiration pour une forme sans aucun fond.Un sourrire sadique est séduisant certe, mais il ne fait pas tout.Dîte moi si me trompe Ô Dieu de l'art? mais, l'art fait parti de la culture des peuples.la beauté n'est quun accesoire, c'est la beauté de l'esprit, et non du corps que les art doivent faire ressortir non? Alors que trouvé vous a cette...Déesse qui ne me semble pas plus évolué que la plus part des mortels.
Aussi, je ne reconterais pas mon histoire si de telle oreille sont a l'écoute, je suis néanmoins extrêment flatté sachez le que vous mettiez votre fonction pour rappele au mortels qui je suis, je satisferais donc votre curiosité lorsque l'écoute sera de meilleure qualité.Maintenent, cher artiste, je vous conseille grandement de vous écartez car après toute les choses que j'ai pu dire sur cette catin, il va certainement y avoir un combat.Et vous aurez donc l'occasion de faire naître une Chanson a ma victoire sur cette Forme sans fond!



Jack sorti de sous sa robe de bure une éppe d'une taille monstrueuse, elle étaut plus grande que Jack, mais sa lame était fine, et incruter de pièrre précieuse, tel que des rubis, rouge feu et taillé a la perfection que la forge divine le permettait.Des Jade, dont le vert était foncé et surpassait toute qualité.la lame elle même était en crystal, sans aucune impureté, transparant comme l'eau des lacs aux eaux pure.le manche, dans un métal inéxistant sur tèrre était éclatant de beauté, là encore sans aucune impureté et sans aucun défaut...Cette éppe, avait couler le sang de tout adversaire qui avait osé provoquer Jack...Il avait affronté un seul dieu au cour de sa vie.Et malgré son immortalité, il avait garder de lourde cicatrice le pauvre bougre.

Alors? Belle Perséphone? vous qui ne pensez qu'a affronte des mortels sans intérêt? acceptez vous ma divine provocation?Ou bien dois-je vous laisse a vos ridicules mais malgré tout funèste projets?

La première fois qu'elle avait rencontrés Harlequin, elle avait été sidérée et émerveillée par le vocabulaire exquis du jeune dieu. Il en était de même cette fois-ci. Le vocabulaire, les tournures de phrase, c'était une comme élégante musique pour les oreilles. Bien que Perséphone soit du côté du mal et soit d'un sadisme pur et rare, elle savait reconnaître certaines oeuvres d'art, et savait quelques fois les apprécier. Aussi se prit-elle à regarder elle même le paysage quand Harlequin y fit allusion. Elle trouva que la nature morte qu'elle avait devant les yeux lui ressemblait un peu... Austère, froid, là où la loi du plus fort raigne... Cependant, elle se reprit quelques secondes plus tard. Elle n'était pas là pour admirer le paysage. Elle avait des plans plus impérieux pour cette journée. Elle devait amorcer son plan... Mais d'un autre côté, pourquoi se hâter? Elle pouvait bien prendre un peu de temps pour s'amuser...

Elle écouta la réponse du mortel... Elle l'avait bien remarqué la première fois qu'elle avait entendu cette vois, mais cette fois-ci, ça la frappait. La voix du mortel, calme et neutre, n'était ni aigue ni grave... c'est-à-dire, ni la voix d'un homme, ni la voix d'une femme... Très étrange... Mais quelque chose la dérangeait un peu plus que la voix, c'est qu'il voulait partir. Maintenant que Perséphone s'était trouvé un mortel intéressant, elle n'allait pas le laisser partir... Oh que non...

- Tu veux nous quitter?

Elle s'approcha de l'humain, abordant un air faussement triste. Ce qui la rendait étrangement effrayante.

- Ça me rendrais très triste tu sais? Il ne faut pas me contrarier il est prouvé que ce n'est pas très bon pour la santé...

Elle allait s'adresser à Harlequin mais Jack prit la parole. Comme ça, il la traitait de folle puérile? Que ses rojets était complètement ridicules? Mais c'est le sous-évolué qui mit la cerise sur le gâteau. Elle se retourna lentement vers le dieu. Son ragard froid et effrayant se posa sur Jack. Aucun sourire n'était plus visible. Le temps sembla se suspendre... Puis un grand rire retentit. Perséphone riait. Froidement, ironiquement, mais elle riait. Elle rit longtemps. Quand elle se tut, l'atmosphère changea du tout au tout. Les trois personnes qui se trouvaient autour d'elle commencèrent, sans savoir pourquoi, à devenir craintif.

- Jack... Tu veut m'affronter? Tu me provoque en duel?

Elle gloussa et fit agilement tournoyer son trident dans sa main et le jeta dans les airs. Il retomba au sol une dizaine de secondes plus tard, plusieurs mètres derrière le mortel, planté dans le sol jusqu'à la moitié du manche.

- Ce n'est pas raisonnable, voyon...

La réaction d'Harlequin à la crainte qui l'envahissait fut rapide. Il s'éloigna se Sashka, puis commença à faire mille et une acrobaties dans le vide et chantonnant "ah, je ris tellement je suis heureux!" et autres choses du genre jusqu'à ce que sa crainte soit repoussée par le rôle de personnage joyeux qu'il venait de s'imposer. Il commença à rigoler tout seul, conséquence du fait qu'il ait désiré être heureux et rieur. Un petit rire aigu et criard, pire encore que sa voix, vint chatouiller les oreilles du mortel et des deux Dieux quand Harlequin arrêta enfin ses acrobaties dans un léger salut, puis décida de répondre à Jack, indifférent au conflit qui se passait devant lui, mais néanmoins intéressé de voir s'il pourrait voir l'art de combat du Dieu de la stratégie militaire. Il sembla compacter son rire dans sa voix, afin d'arrêter son hilarité, mais sa voix restait tellement rieuse qu'on aurait presque eu envie de rire avec lui en l'entendant :

-Jack of Blades, vous ne savez donc pas qu'il faut porter attention à toutes les oeuvres d'art? Dame Perséphone est un chef-d'oeuvre physiquement, mais son esprit tordu est aussi beau que celui d'un génie. Tout en soi est oeuvre d'art, et rien n'est purement laid. Même dans ce qui vous paraît atroce se cache la beauté, l'art. Même dans l'accoutrement le plus étrange, dans l'arme la plus banale, dans la peinture la plus douteuse, est la beauté de l'art. Perséphone n'est pas qu'une forme sans fond. Le fond, vous ne le voyez pas, et il est magnifique dans toute sa splendeur sadique et cruelle. Votre jugement sur elle obscurcit votre vision de l'art et vous empêche de voir cette oeuvre d'art qu'est l'esprit de Perséphone, ce qui vous laisse croire que je ne vois que son corps. Il n'y a que deux choses laides en soi qui existent, et ce sont le jugement hâtif d'un ignorant ainsi que l'absence d'art... Oh, et vous avez une épée qui est, ma foi, fort intéressante, une oeuvre d'art en soi! Je crois qu'une peinture d'elle est de mise, tellement elle est splendide!

Résistant de justesse à l'envie d'aller voir l'épée de plus près car elle finirait probablement plantée dans son chapeau, qu'elle abîmerait, Harlequin se contenta de la voir à distance. Retournant son attention sur Perséphone, il se remémora son mouvement fluide de la main, accompagné d'un petit coup de poignet, qui avait envoyé voler son trident après l'avoir fait tournoyer, et aussitôt, il ne put s'empêcher de débiter sa critique, après avoir fait tinter ses clochettes juste pour le plaisir de les entendre :

-Oh, mais quelle magnifique danse de la main ce fut là! Et votre rire, ah, quel rire froid ce fut, glaçant jusqu'à mes entrailles, gelant mon coeur de crainte, et m'inspirant mille plaisanteries ironiques de par sa nature! Je ne peux imaginer comment telle merveille de la nature put être incarnée en vous, Dame Perséphone, et je déplore que Jack of Blades ne reconnaisse pas la splendeur qui est vôtre, autant dans votre corps sublime que votre esprit tordu qui est une merveille en soi. Maintenant, je vous laisse à votre duel! Peut-être qu'un jour, je pourrai vous affronter moi-même, Jack of Blades? J'attendrai le jour où un tel honneur me sera fait avec impatience. Sur ce... bon combat, j'imagine, et puissiez-vous faire une belle démonstration de l'art du combat.

Harlequin se laissa tout naturellement tomber sur le côté en relevant le bras gauche, ce qui l'amena dans une série de tonneaux qu'on dénommait "roue", ce qu'il fit pendant un bon moment, jusqu'à ce qu'il soit de nouveau près du mortel qui tentait de s'en aller, mais qui devait avoir compris que Perséphone ne le désirait pas. S'immobilisant près de lui, il le saisit par la taille et fit un gracieux bond par en arrière, atterrissant six mètres plus loin dans un nouveau tintement de grelots et relâchant cet être au sourire charmant mais rarissime. Mieux valait laisser de la place pour le combat des deux êtres divins, même s'il croyait savoir que Perséphone était la source de la crainte, et pouvait faire empirer la chose. La peur catatonique étant dans un état où même un Dieu, même lui, ne pouvait plus penser ni réfléchir, le combat serait rapidement terminé... Restait juste à espérer qu'elle l'épargnerait, car il ne voulait pas ressentir une telle chose. Il se souvenait de la fois où il s'était imposé, par curiosité, une telle peur... Après trois jours de crainte sans fin, paralysé par la terreur, incapable de penser à une nouvelle émotion qu'il pourrait désirer ressentir, il avait fini par être secouru par un autre Dieu qui avait réussi, à grand peine, à apaiser son esprit. Bref, une expérience à ne pas refaire...

-Ah, quelle joie de savoir qu'on ne peut m'ignorer! Jeune être, je pense que vous devriez rester car, après tout, ce n'est pas tous les jours qu'on peut assister à un duel entre Dieux, et notre belle déesse, Dame Perséphone, semble apprécier votre compagnie. Je déconseille de vous enfuir, car bien que sa furie soit un spectacle à lui seul de par sa puissance qui fait trembler tous les coeurs de peur, ce pourrait être fort dommageable sur votre charmante et intriguante personne au sourire si charmant mais néanmoins bien trop rare.

Sur ces mots, Harlequin s'assit directement sur le sol, après avoir fait descendre son corps dans les règles de l'art, avec sa grâce habituelle. Ensuite, par un geste presque inexplicable qui consista à soulever son corps puis passer ses jambes en-dessous, il se retrouva allongé ventre sur le sol, coudes écartés devant lui, servant d'appui pour ses bras qui soutenaient son visage dans les airs, ce qui lui donnait l'air d'un enfant, surtout avec ses jambes qui battaient l'air derrière lui. Il était sacrément curieux de savoir ce qui allait se passer... Et maintenant qu'il avait cessé de rire, la crainte revenait. Sacrée Perséphone...

Le geste fluide d'Harlequin qui consista à prendre Sashka par la taille, bondir puis le relâcher en posant les pieds au sol, six mètres plus loin ne dura guère plus de deux secondes, ce qui fit qu'avant même qu'il ait pu émettre une protestation, qu'il n'aurait pas émise de toute façon, il était rendu plus loin. Ayant secrètement espéré que le Dieu l'emmène plus loin, pour qu'il puisse filer en douce, Sashka fut quelque peu déçu en voyant qu'il n'avait fait qu'un bond, mais de six mètres, soit une distance incroyable. Harlequin se laissa ensuite tomber au sol gracieusement, puis effectua un mouvement tellement fluide qu'on aurait dit qu'il était fait d'eau en entier qui l'emmena ventre sur le sol. Malgré tout, Sashka était convaincu qu'il était capable de se relever en un clin d'oeil, et abandonna ainsi tous ses plans de fuite. Surtout que Perséphone semblait dotée de télépathie, ce qui lui aurait permis de demander au Dieu de l'Art de le rattraper. Elle était probablement aussi la source de la crainte irraisonnée qui lui mettait les nerfs à fleur de peau. Soupirant, il se laissa à son tour tomber au sol, se rendant compte qu'il était juste à côté du trident de Perséphone. C'était un miracle qu'Harlequin ne s'en soit pas saisi pour l'examiner... C'était une belle pièce d'art en soi. Ça y est, il se faisait de plus en plus influencer par l'excentrique Dieu... Rendu à admirer le trident de celle qui voulait utiliser ses pouvoirs pour une raison qui lui était inconnue mais sans aucun doute peu noble... Poussant un soupir de découragement, il finit par dire, d'une voix d'abord exaspérée, puis ensuite curieuse :

-Vous êtes un véritable canon à compliments et flatteries, vous savez? Ce doit être voulu... Entre curieux, on devrait bien s'entendre. Ceux qui croient en vous, qui sont-ils et que font-ils? Ça m'intrigue... Ils font du théâtre, j'imagine, mais encore, il doit y avoir autre chose, non?

Ayant le pressentiment que les disciples du Dieu du théâtre avaient un nom excentrique et s'habillaient de façon aussi étrange que lui, Sashka tourna le regard vers cet être étrange, au masque de bronze. Il ne cessait d'être intrigué par ses vêtements qui, bien qu'hétéroclites, avaient une sorte de grâce, une fois qu'ils étaient tous mis ensemble... Quoiqu'il n'adorait pas l'échiquier blanc et noir sur le bras gauche. Mais le vêtement était fort intriguant, et l'intéressait au plus haut point. Est-ce que ceux qui croyaient en lui était aussi pire que lui? Était-ce seulement possible?

Jack détestait qu'on eu l'audace de le tutoyer...C'était bien là une marque d'un manque de classe évident.Jack ne rehardait même pas la Noir déesse dans les yeux, il fixait le sol;Regard mort, dénué de toute expression de sentiment, pas même la peur, la colère ou le dégout...Le néant total était reflété dans ces regards vide que Jack prenait bien soin de rendre plus "mort" a chaque seconde, il restait là.Son éppe dans une main, figé comme une statu vivante.Sa cape flotait au gré du vent comme la voile d'un navire qui aurait perdu ses cordages de maintient, et qui flotait comme le vent allait.Il eut un sourrire dérrière son masque en forme de tête de mort, et s'exprima enver cette sous Déesse d'une voix qui semblait reflété la folie...La folie meurtrière d'un prédateur sans aucun remort a tuer, éxécuteur testamentaire d'une logique aussi implacable que mortelle

"Vous".....Ayez...Au moins la politesse de dire évous"...Sombre crétine!


Après un tel affront, il était évident que perséphone passerait a l'attaque, Jack avait décrypter de nombreux aspect de sa personalité, aussi savait t-il qu'elle était sadique et également impulsive, et que sous le coup des insultes, elle finirait par céder.Et par attaquer...Il avait prévu,déjà l'issue du combat.Il jeta un coup d'oeil aux pensée de tous les gens présent sur la scène du combat, mais il ne put lire celle d'Harlequin, ce clown danseur si drôle était cachait peut être son jeux en flattant Perséphone, il devait tout bonnement en avoir une peur bleu, le jeunot avec son habillement coloré et éxentrique, après tout, il n'était vraimment taillé pour le combat et les art ne laisse pas place à la brutalitée; Jack lui même, ne provoquait perséphone que pour lui ramener un peu les pied sur tèrre, tout comme chaque Dieu en avait un peu besoin, après tout, il était le dieu de la raison et de la logique, il se devait d'en ramener certain et de les mettre a l'abri de leur petit délire.

J'attend...Beauté!!

Certes, Perséphone était impulsive. Impulsive, mais pas stupide. Aussi, elle écoutait les pensées de son adversaire. Il voulait qu'elle l'attaque... Eh bien, la déesse n'allait pas lui faire ce plaisir tout de suite. De plus, l'air mort du dieu ne lui faisait ni chaud ni froid. Des morts, elle en voyait très souvent... Perséphone bailla. Geste inusité, imprévisible, qui ne lui ressemblait pas du tout, mais elle bailla. Si Jack était un dieu des stratégies, celle qu'il utilisait en ce moment était mauvaise... L'affront qu'il essayait de lui faire ne la fâchait pas plus ce cela... Pourquoi? ¨Parce que, tout simplement, ce n'était rien de concret. "Sombre crétine..." Il n'avait aucune preuve de cela... Tant qu'il n'aurait pas de preuve, tant qu'il ne dénigrerait pas certains faits, elle ne réagirait pas plus que ça...

- C'est toi le crétin... Si tu penses que je vais te vouvoyer...

Elle laissa sa phrase en suspens et gloussa froidement. Elle, vouvoyer quelqu'un? Cela ne devait être arrivé que quelques rares fois, le plus souvent ironiquement...

- Je ne vouvoie que les personnes en qui j'ai un grand respect... Toi qui n'est même pas respecté des mortels, ne t'imagine pas que je vais te prendre pour plus gradé que moi...

Elle soupira, l'air de s'amuser... Puis pensa à quelque chose... Si Jack n’était pas le genre de dieu que Perséphone aimait avoir à ses côtés, il était tout de même assez puisant… Et intelligent…

- Ce serait un combat qui ne mènerait à absolument rien… J’ai mieux à te proposer… Comme une… Récompense au gagnant…

La voix de Perséphone était étrangement épeurante, puisque on y sentait un idée diabolique en arrière pensée…

Jack restait immobile.Il lisait dans l'esprit de la Déesse, et elle lisait dans le sien.jack avait prévu une échapatoire a cela.Il savait pertinament qu'il pouvait étayer ses propos.Si elle lisait dans son esprit, elle y trouverais les arguments.Quel imbécile pourrait avoir le projet de déclancher une guèrre divine? c'était une folie qui, pouvait conduire a la destruction de tout un univers, en plus, cette imbécile lui avait révéler tout son projet ( du moins le but) alors qu'elle n'était pas sure du tout que jack marcherait.Quel stratège, quel fou révelerais sa stratégie complète a son ènnemi avant la bataille? seule une Déesse aussi imbue d'elle même tel que perséphone pouvait être ainsi, se croyant supérieure.Lui qui avait l'habitude de cotoyer le mal, il se disais que même les plus faible démon ne commetait pas des érreur stratégique aussi ridicule.C'était d'un pitoyable, quand il repensa; il se dit que seul les elfes pouvait être aussi mauvais tacticien millitaire.

les mortels ne me respecte pas? jamais je n'ai dit une chose pareille.J'ai dit qu'il mavait ublié, je considère ça comme une érreur intolérable, je suis froissé par cette bêtise, mais mon amour propre n'ai en rien touché.Le peu d'entre eux qui me vénèrent conaisse l'étendu de mon savoir, et prie chaque jour que je leur accorde la vie en ne faisant pas naître une guèrre de par ma ruse, et ma subtile intélligeance.Quant a votre proposition, j'ai été tenté d'accepter pendant une demi seconde, mais je déteste les gens qui me tutoie; les projet diabolique minable et sans envergure; et également les imbécile prétentieux.



Jack attendait la bavure, la patience sage du stratège, contre l'impulsivité calculé d'une pauvre Déesse en mal d'émotion forte.Jack avait tout de suite cerné la personalité.Il établissait déjà le profil dans sa tête, calculait, simulait le combat mentalement...Il restait toujours dans la même pose, avec le même regard inexpressif.Son attitude était devenue plus froide que le vent du nord.Et cela l'amusait, de voir la déesse dans ces délire dironie mal placé, alors que lui, se moquait complètement d'elle, et cherchait a la tourner en dérision.Dans cette affaire, elle passait plus pour celle qui n'attaquait pas son agrésseur qui ne céssait de la railler, qu'une Déesse curelle sadique et sans pitié

Vous êtes d'une passivité déconcertante, allez! mettez un peu de piment a l'épreuve, il n'est ^même plus drôle de lire dans votre esprit.Pour y chercher toute la bêtise de vos projets, vous le savez pertinament, au fond de vous mêmes; ce projet est bien trop ambitieux pour une Déesse telle que vous, sans aucun rafinnement, ni aucun style, je doit vous le dire.C'est d'ailleur cela, avec l'intélligeance qui vous fait cruèllement défaut: un soupçons de classe.Quel beau gâchis; vous auriez pu faire une amante tout a fait convenable dans le meilleur des scénario.

La question de Sashka trouva en but en la personne de Harlequin. Ce que faisaient ceux qui croyaient en lui, ce qu'ils étaient? Le Dieu fut forcé de penser à sa réponse, qui serait sans nul doute passionnée. Faisant tinter ses clochettes, ce qui l'aidait à mieux réfléchir, entendant d'une oreille le conflit entre Jack of Blades et Perséphone, mais se concentrant surtout sur sa réponse à Sashka. Il se retourna, de façon à être sur le dos, puis regarda Sashka, qui était assis, le fixant de son masque aux orbites vides, une jambe appuyée sur l'autre, les bras en croix, stable et en équilibre dans cette position, aussi dur à déplacer qu'une roche d'une tonne. Ou enfin, moins qu'une telle roche, mais quand même difficule à débalancer. Finissant de concocter sa réponse qui s'annonçait gigantesque, un véritable discours, il se releva, pivota et s'assit à côté de Sashka, le fixa, puis commença, à voix haute pour se faire entendre de tous ceux qui étaient intéressés.

-Ceux qui croient en moi sont nombreux, mais peu se dévouent entièrement à moi. La plupart sont des artistes, des humoristes ou des comédiens, mais il existe certains qui exercent ces trois professions à la fois. La majorité d'entre eux sont mes serviteurs, qui se sont dévoués corps et âme à moi de leur plein gré. Et bon, ils m'idolâtrent tellement que je les ai nommés les harlequins, histoire qu'ils se sentent plus proche de moi. La vie n'étant rien d'autre qu'une gigantesque pièce de théâtre, et étant donné qu'on ne peut jouer qu'un rôle à la fois, ils sont leur personnage, et se concentrent uniquement sur le rire, le théâtre et l'Art. Puisqu'il est extrêmement difficile de se consacrer à ces trois choses en même temps, ils ne développent pas leurs autres capacités, et se concentrent uniquement sur la beauté des choses. Acrobates maîtres, faisant pâlir certains Dieux devant leur grâce, ils savent tout faire et jouent à merveille leur rôle, qu'ils gardent même en-dehors de la pièce. Parfois, ils changent de rôle, mais ils sont toujours aussi excellents. Leur rire n'est pas monnaie rare, et ils sont souvent solitaires, quoique très solidaires entre eux, et n'obéissent qu'à une seule personne, c'est à dire moi. Il faut dire que je ne leur donne rien à faire, car je n'ai rien à leur ordonner, et c'est bien dommage, un tel gaspillage de talent... Le meilleur de mes harlequins arrive presque à maîtriser la Danse de la Mort! J'espère avoir répondu à ta question.

Achevant son long discours sur les harlequins, nom qu'il affectionnait particulièrement et dont il était particulièrement fier, Harlequin se leva d'un bond et se dirigea d'un pas sautillant vers les deux Dieux qui, si le regard pouvait tuer, ne seraient guère plus que des tas de cendres. Il s'arrêta à une distance respectueuse, histoire de ne pas se faire rissoler par la sombre magie de Perséphone ou celle que maîtrisait sans aucun doute Jack of Blades. Toujours en équilibre malgré sa position aérienne, sur le bout de sa botte droite, il observa les deux et décida de mettre son grain de sel dans un conflit qui ne le regardait nullement, se mêlant de ce qui ne le regardait pas sans trop s'en soucier. Dire qu'après, il s'étonnait que les gens le fusillent du regard...

-Il y a un certain art, ou plutôt un art certain, dans votre poésie haineuse, Jack of Blades! J'en suis fort enchanté, car je ne peux que me réjouir que l'Art est en tout, même en vos sombres paroles qui regorgent de jugements sexistes et de préjugés envers cette Déesse resplendissant qu'est Perséphone, vos paroles qui dégoulinent non seulement de votre mépris mais aussi de votre certitude d'être supérieur. Quant à vous, Dame à l'artistique sourire sadique, incarnation même du mal absolu, de la corruption à l'état pur et de la crainte qui ne veut quitter mon coeur, bien que je sois fort peiné que vous ne me respectiez pas autant que je le fais pour vous, je désire vous demander de m'épargner d'empirer cette peur qui me gèle de l'intérieur, si bien entendu vous me ferez la grâce d'écouter mon souhait.

Sur une légère révérence, il recula de nouveau, regardant toujours l'épée de Jack of Blades et ne pouvant s'empêcher de trouver que son habillement était tellement... distingué. Il aimait bien ce style, et il faudrait absolument qu'il lui dise. Mais il semblait un peu occupé à insulter Perséphone, et inversement, alors mieux valait passer...