Une guerre explosive

François qui avait Arween dans ces bras, lui essuya les yeux et lui dit doucement


-Si tu m'aimait comme tu le dit. Pourquoi ma tu traiter comme si j'êtait rien quand on a affronter Saphire. Quand tu êtait dans le trou je tes réellement pas vu et je me suis senti mal quand tu est partie. Tu me dit sa là maintenant quand jai une fiancée et un enfants. SI tu m'aurait dut sa il y a un ans et demi on serrait peut être enssemble mais la je peu rien il faire je suis désoler .

Arween se recula et essuya une dernière larme qui coulait sur sa joue.

-peut être parce que je ne pouvais pas faire autrement.
[i]Lui dit-elle en le fixant dans les yeux. Son regard était devenut dure, comme s'il était dépourvut de sentiment. Elle avait toujours son épée à sa ceinture et posa la main sur la pogner. Elle s'avanca vers François, mais passa à côté.

Derrière lui se tenai un homme de très grande taille qui portait une armure fais d'un drôle de métal vert et qui tenait son casque en dessous de son bras droit. Il avait des cheveux bruns de taille moyenne et un menton plutôt caré.

François la regarda, quand elle passa à côté de lui il lui pogna un poignet et il la tira vers lui pour la reprendre dans ces bras. Il ne pouvait la laisser partire inssi. Il la serra ciontre lui et lui dit doucement a l'oreille.


-Excuse moi Arween si je pourrait tous recommencer je le ferait. pordonne moi


François avait même pas remarqué l'homme dérière lui. Il ne penssait que la peine qu'il fesait a Arween

Arween le regarda et lui chuchotta à l'oreille pour ne pas que le dirigeant de l'armée n'entende:
-alors ne mais pas tout sur ma faue, tu as ta part de tors aussi.
Puis, elle se libéra de ses bras et se dirigea vers l'homme qui était derrière françois.

L'homme se retourna pour commencer vers François le toisant de haut, montrant ainsi un grand signe d'autorité. On sentait chez lui une auras de puissance et un charisme hors de commun.
-Bonjour. Je suis le général Brandson, vous serez placer sous mon commendemant dans le régiement Nord. Celui des escrimeur première ligne.

Arween entendant ces quelques mots frémis de peur. Première ligne, c'était comme envoyer quelqu'un à l'abbatoire... Elle regarda le général Brandson, mais avant d'avoir pu protesté, il se retourna vers elle et dit, sur un ton très solonel qui attirait le respect.

-Compte tenue de votre expériences pour le moin... hors du commun... Le roi a décider de placer un régiement entier sous votre gouverne. Celui des elfes.

Arween leva les yeux aux ciel devant cette annonce.

-Et comme tout le monde le sais, les elfes font d'excellent combatant et le roi a décider de placer votre régiement en deuxième, troisièmes et quatrièmes ligne de défence. Je sais que vous aurez 3000 escrimier, autant d'archer et de mages. Pour le reste, arranger vous comme bon vous semble. Veuillez vous arrangez à être à votre poste quand ce sera le temps, et ceci compte pour vous deux.

Sur ce, l'homme tourna les talons et partit plus loin pour finir sa tournée.

François qui êtait lever depui trois heure. ëtais déja tous habiller. Puisque il avait fait son amur lui même, son amur suivait aussi les forme de sa transformation. Il pouvait se transformer en loup et être auten si non plus protèger quand humain. Quand il sortie il vi Arween mais il ne dit rien et il se rendi a l'endroi ou l'homme la veille lui avait dit d'aller. Il avait enmener son épée son arc et ces flèche. Il avait son colier qu'il avait mi hord de son armure par fièrté pour sa race. Quand son commendant vie son colier il lui dit


-Vous êtes pas a la bonne place mon garçon. Les créature qui son naturellement plus forte von être dans la troisième ligne. Aller ils près des elfe. Nous avons plein d'homme animaux mais un seul homme loup.


François écouta le monsieur et alla ou il lui avait dit d'aller. De son endroit il pouvait voir Arween de loin

Arween arriva devant ses troupes et fit le tour de ses combatants du regard. Elle vit François dans la troisième lignes, mais ne dit rien. Elle jeta un sort de projection à sa voix pour que tout le monde l'entendent bien dans ses troupes. Elle inspira un bon coup avant de commencer son dicours d'encouragement.
-Je sais que je n'ai pas l'aire plus vieille que vous... pour la plus part j'ai même l'aire plus jeune... mais détrombé vous j'ai au moin 300 ans de plus que vous...Je sais que ce ne seras pas facile, et qu'il sont beaucoup plus nombreux que nous... mais nous sommes beaucoup plus entrainné pour la pluspart. Alors je veux que les escrimier sois en 2eme lignes, les archées en troisièms et finalement les mages! et maintenant... VAINCONS!

Puis, les première ligne de défence, celle qui était avec un autre général, commencèrent à avancer. Arween alla se placer avec les escrimiers et ils se dirigèrent vers le lieu du combat.

Le nombre de guerrières barbars était au moin de quadruple de celui des armées d'Himlia. Arween ferma les yeux, essayant de se calmer. Elle était une guerrière apres tout. Mourir maintenant ou dans 500 ans ne changerais rien pour elle.

Un léger carillon de grelots ne tarda pas à envahir les rues quand Harlequin décida qu’il était temps pour lui de faire son apparition. Un terrible drame était sur le point de se produire : une guerre. Évidemment, il ne pouvait pas s’empêcher d’y assister ! Et peut-être même d’y jouer son petit rôle. Dans l’armée en désavantage numérique, évidemment, puisque la plus mortelle des danses était beaucoup plus efficace contre une foule qu’une seule personne. Il en trembla presque de hâte. Après avoir déambulé pendant toute la nuit, rencontrant les quelques harlequins présents dans la ville, il avait décidé d’admirer la machine de guerre des deux côtés, de voir les armées se positionner en rangs puis avancer au son du cor de guerre. Ah, quel beau son, si puissant et guerrier ! Et les commandants qui haranguaient leurs troupes, c’était si beau à voir. Mais le plus impressionnant était l’armée qu’ils auraient à affronter. Il s’agissait au moins du quadruple de guerriers, comparés à l’armée d’Himlia. Ce serait un tel massacre, tant de drames répétés. Plus de quatre mille familles tristes d’un côté, et c’était sans compter les barbares morts. Mais Harlequin décida qu’il n’en serait pas ainsi. C’était lui qui décidait quelle pièce de théâtre il voulait voir, et les drames ne lui tentaient pas en ce moment. Il pourrait bien donner un coup de main à l’armée qui marchait à sa mort, qui sait ? Oui, il allait leur sauver la mise. C’était décidé.

Il sauta donc de son perchoir, une tour de garde, et se réceptionna gracieusement au sol. Puis il commença à courir, ou plutôt à sauter. Il s’agissait de l’incroyable danse qui lui permettait d’avaler les distances en bondissant de six mètres à la fois, et ce à une vitesse incroyable, suffisante pour envoyer quelqu’un valser à quelques mètres en cas de collision. Il sortit de la ville, avançant toujours à une vitesse à laquelle il se devait de préparer ses mouvements à l’avance, puisque ses réflexes n’étaient pas suffisamment aiguisés, ou sa perception du temps suffisamment ralentie, pour lui permettre de réagir à la dernière minute. Il passa donc en coup de vent à côté de la quatrième, troisième, puis deuxième ligne et s’arrêta d’un coup sec devant l’elfe qui avait fait un discours à ses troupes. Il manqua ne pas la reconnaître, mais y parvient à la dernière minute, en se souvenant d’une pièce de théâtre et d’une peinture en son honneur, ce qui le fit s’incliner poliment avant de dire de sa voix aigue :

-Princesse Arween, c’est pour moi tout un honneur de pouvoir vous rencontrer, et je constate que votre beauté ne pourrait être rapportée par une simple peinture. Mais trêve d’admiration envers vous, passons aux choses sérieuses. Si vous ne m’avez pas encore reconnu, je suis Harlequin. J’espère que vous savez qui je suis, sinon j’en serais profondément blessé, mais une telle éventualité me paraît terriblement improbable, surtout pour quelqu’un d’un peuple qui aime l’Art autant que les elfes. Je me propose quand même pour vous aider à retarder ou déjouer votre mort imminente en me mettant à votre service. Un léger aperçu de l’armement et de la composition de l’armée ennemie, plus des machines de sièges potentielles des deux côtés, serait fort apprécié avant que je me lance dans cette bataille qui débute, puisque je suis loin d'être invincible. Si vous acceptez mon offre, évidemment.

La jeune princesse s'inclina et chuchotta, seulement pour que Arlequin l'entende.
-je ne suis pas supposée dévoilé mon rang de princesse... il pourrait m'arriver des ennuits...
Puis, reprenant un ton normal et faisant comme si de rien n'était et dit, avec un sourire éclairant son visage.
-Il me ferait un réèle plaisir de vous acceuillir dans nos troups chers Harlequin! mais... malheureusement pour nous tous... je ne sais pas la composition de l'armée énnemies... vous devriez allez demandé au commendant des troupes d'élite... enfin... élite si on veut... je suis certaine que mes troupes sont meilleurs...
Continua t'elle en levant les yeux aux ciels.

Harlequin, sachant qu'il avait parlé terriblement fort au début, décida de se reprendre pour le fait qu'il ait dévoilé le rang de la princesse. Entrant dans un nouveau personnage, il dit d'une voix incroyablement convaincante, accompagnée d'un langage corporel qui accompagnait presque à la perfection sa voix alors qu'il entrait dans le personnage de la personne désolée :

-Oh, je suis désolé, je vous avais prise pour une autre. J'espère que vous ne m'en voudrez pas d'avoir été si distrait! Encore une fois, retournons aux choses sérieuses. Si vous ne savez pas s'il y aura des mages, shamans, sorciers ou tout autres utilisateurs de magie, je prendrai comme acquis qu'il y en aura. Ainsi que des archers, évidemment. Dans ce cas, je n'ai rien à demander à qui que ce soit, et je resterai avec vous. Quant à votre armée... je ne me prononcerai pas sur qui est le meilleur, entre les elfes et les troupes d'élite, faute d'avoir les connaissances requises. Soit... Faites-moi signe quand la charge commencera!

Sur ces mots, Harlequin tourna le visage vers les elfes et commença à les détailler, ainsi que leurs armes. Ce qu'ils pouvaient avoir un bel équipement... Il pourrait aisément passer des heures à les observer si on ne l'avertissait pas d'avancer, tellement leurs armes étaient magnifiques!

-oui... surement qu'il y aura de tout ça...
Dit la jeune femme qui regardais ou loin pour déterminer en gros combien ils étaient. Les troupes continuères d'avancer sur 500 mètres, avant de finalement, stopppé. Les deux armées étaient en tête à tête, les soldats elfe gardaient difficilement leurs sang froid, et on voyait les quelques chevaux du champ de bataille piaffer d'appeurement.

HJ: Je sais pas pour vous... Mais ça... C'est pas une quete du tout... Me semble que dans une quete, on attend minimi 6 personnes avant de commencer, et après on poste chacun son tour... Là,ra ressemble plus à du RP entre François et Arween, Puis en Arween et Harlequin... Je sais pas trop, mais bon... M'enfin c'est mon avis ein? Comme d'habitude n'y portez aucune attention puisque c'est complètement stupide et dérisoire mais je persiste à croire que ce n'est pas une quete, ça... Menfin... Si vous aviez au moins pu attendre un peu que je poste... Je sais même pas chuis ou! Faute que je reparte de la journée d'avant et que j'écrive tou... Un beau post qui sert à absolument rien... Super... Que j'aime ça...En fait... J,pourais pas lâcher tu suite tant qu'à faire vu que, de toute manière, j'ai rien à voir dans ce RP? M'enfin j'imagine que non... On y rentre on y reste... Ok... Comprit 5/5...M'enfin ptetre que c'est juste le début..

Akin n'avait pas dormi de la nuit. Il avait délaissé les droles de gens et avait continué de arpenter les rue, jusque très tard dans la nuit. Puis, il était retrourné là où il avait vu les deux hommes et la femme, puisque c'était dans l'établissement juste en face qu'il devait passer la nuit. Mais il n'avait pas envie de rentrer dans quelquonque établissement. Il se posta donc sur le toit de ce dernier et attendit l'aube en regardant les étoiles. Le réprouvé n'avait pas sommeil. Il était couché sur le toit, le vent lui caressant le visage. Il pouvait humer pleins de ces odeurs étranges que l'on ne retrouve que dans les villes... Et il sentait la tention rêgner dans chaque chômière... La crainte des femme de ne plus revoir leur mari... Les enfant apeurré et ignorant pourquoi... Bientôt, les premier rayons du soleil filtrèrent à travers la brume matinale. Akin se releva et s'envola vers le futur champs de bataille, et arriva en meme temps que les tout premiers soldats. Il s'était obstiné pendant près d'une heure avec un général pour etre dans la première ligne... Dans la première ligne? Oui. Il voulait être dans la ligne de front. Celle qui avait le plus de chance de mourir. C'était à ça qu'il servait, d'ailleur... Lui, il était là pour sauter dans le tas. Il vit peu à peu tout les gens qui s'étaient inscrit dans la bataille arriver. Ils avaient tout ce même air résignée, sans vie, apeurés. On voyait très bien qu'il penasit leur dernier jouts arivée. Quand au jeune et étrange garçon, il tenait tout simplement son fléau dans ses mains. D'ailleur, il était rare, du moins de ve côté du combat, de voir ce genre d'arme... Il se rendit cependant très vite compte, en voyant les barbares arriver, que ceux-ci en possédèent bien plus... Les barbarres eux meme étaient en plus grand nombre, et de loins! Bien sû^r, il avait aussi remarqué la jeune fille et le jeune homme de la veille, mais ne leur porta pas vraiment attention... Il aperçu aussi l'étrange personnages à grelots, sans plus s'en préoccuper... Il retourna son regard gris sur la masse de barbares. C'était eux dont il fallait se préoccuper... Il étaient beaucoup, bien armés et surtout, il semblaient bien entraînés. Leur armée à eux n'avaient pas grand chance... Akin comprennait à présent les visages appeurés des soldats. La pluspart allaient surement périr sur ce champs de bataille...

Arween attendait qu'on donne le signal de départ. Elle pensa alors que François aurait la "bonté" de veillé sur elle. Cette pensée la fit rager, et pour être sur que ça n'arrive pas elle envoya un message mental à François.
*Ne veille pas sur moi compris? je suis capable de m'arranger toute seule et je te dépasse de beacoup rayon combat... alors n'essaie même pas, tu n'es pas de taille à affronté mes adversaires.
Lui dit-elle sur un ton sans réplique. François n'avait pas le choix de l'écouté, son régiement faisait partit de ceux d'Arween.

Entre les deux armées, reculée sur le côté gauche ( gauche pour l'armée des "gentils") il n'y avait rien... Avant que des gerbes de flammes sortent sur sol, pour laisser apparaitre quelqu'un. Le quelqu'un en quetion était une grande dame, à l'air imposant, charismatique d'une rare beautée et surtout... Terrifiante. Diablement, terriblement terrifiante. Elle était vêtue au limites extrèmes de a décence, et sur ses épaule retombait une magnifique cape rouge... Rouge sang... À sa main, un grand trident d'or, magnifiquement sculpté, et dont on se doutait qu'il avait bien dû embrocher un nombre conssidérable d'hommes. À coté de cette étrange personne, un loup était assit. Mais pas nimporte quel loup. Un loup venu tout droit des enfer, énorme, qui pouvait avaler la tete d'un humain sans même la croquer. Tout rond... Pouf! Parti, plus de tête...

Perséphone s'ennuyait atrocement, quand elle avait eut vent qu'un guerre allait bientôt éclater. Joie! Perséphone adorait les spectacle! Elle avait immédiatement quitté son château, et s'était retrouvée, en moins de deux, sur les lieux. Apparemment, un autre dieu l'avait devancé. Ce cher Harlquin... Un personnage étrange, impossible de ne pas le remarquer. Étrange, mais assez itéressant. Un de rare dieux que Perséphone estimait, d'ailleur... Sans trop savoir pourquoi. Son exentricité, surement. Et sa manière de voir l'art en chaque chose aussi...

La grande déesse commenda à une buche de bois, qui se prélassait dans un fourré, de venir lui servir de banc. Elle s'assit, les jambes croisée, une main sur le manche de son trident, et l'autre occupée à flatter distrètement son loup infernal. Elle commença à détailler les deux armées. Le combat était très inégal, ce ne serait pas drôle du tout! Perséphone était venue pour voir un vrai combat! Un beau combat! Équitable! Cela la contraria au plus haut point. Si elle n'avait pas de combat équitable, elle allait s'arrenger pour en avoir un!

La déesse de releva, et marcha lentement vers Harlequin. Sur son passage et celui de son loup, qui la suivait comme une ombre, tout les combattants se reculaient, terrifiés. allons bon! On avait peur d'une femme maintenant! Décidément, cette armée ne semblait pas prête à défier une horme de barbarres. Perséphone s'arrêta devant Harlequin, le visage grave.

- Harlequin! Quelle joie de te voir ici...

Oui, elle aimait bien voir Harlequin... Mais dans les circonstance, elle était très contrariée. Au moins, un visage -si on pouvait dire visage puisqu'elle n'avait jamais vu le visage d'Halrlequin, seulement un masque vide- familier l'empèchait de pêter les plomb...

- Je me trompe ou le combat auquel je vais assister ne sera pas de très longue durée, vue la maigreté de cette armée?

HJ: Miaw. J'aimais bien lire ici... Pourquoi ça ne poste plus?

[HJ: en faite... j'attendait que d'autres personne se rajoute... mais comme ça en a pas l'aire... ben commençons *rire sadique*]

Le son strident d'un corps de guerre se fit entendre. Une première nuée de flèches tomba du ciel, prenant la première ligne de soldat par surprise. Très peu moururent, mais assez pour signifié que la guerre était commencer. La princesse elfique sentait en elle une énergie assez familière. Celle des vrai combattants. Elle eut un sourire assez étrange que certaine personne aurait pu qualifier d'effrayent. Un sourire sadique, sans joie.


-aux arcs!

S’écria la jeune elfe d’une voie puissante, levant son bras dans les aires. Des centaines d’arc se levèrent toutes d’un même mouvement et des centaines de flèches s’encochèrent. Elle baissa son bras et une nuée de flèche alla s’abattre sur le camp adverse. Celle ci beaucoup plus meurtrière, transperçant des armures trop molles où des boucliers trop minces. Elle releva la main, d’autres flèches s’encochèrent et une autres nuées de flèches s’abattit sur le camp ennemies. Tuant au passage quelques barbares idiots qui n’avait pas levées leurs boucliers à temps.

Elle fit un autre signe de la main et les arcs se bessairent et les archers reculèrent faisant place aux escrimeurs. Le son d’un autre instrument de musique non-identifiable pour Arween se fit entendre, venant du camp adverse. Les barbares chargèrent alors. Comme une énorme bête fonçant à plein galop, l’ennemie arrivait.

-À L’ATTAQUE!

Harlequin n'aurait pas pu être plus content. Dame Perséphone en ces lieux, voilà qui le réjouissait, mais... Elle avait le visage grave. Certes, il était beau, terriblement beau, ce visage, mais sa gravité avait de quoi inquiéter le Dieu du Rire. Pour qu'une telle déesse se sente ainsi, il devait y avoir quelque chose de pas très plaisant à l'oeuvre... Et d'ailleurs, quand elle lui fit part de ses craintes, il ne put que hocher la tête. Elle avait bien trop raison! Mais... Ce fut tout de même sur un ton joyeux qu'il répondit

-Dame Perséphone, quel plaisir de vous voir en ces lieux qui ne tarderont pas à devenir sanglants, et d'avoir le privilège d'admirer une fois de plus votre beauté divine! Vous avez tout à fait raison : même avec mon aide, cette armée n'a aucune chance contre la marée d'ennemis. Ce ne sont pas tous les elfes qui pourraient tuer quatre barbares, et je crains fort que le contraire ne soit plus probable... Quel dommage, la monumentale pièce de théâtre qui est en train de se dérouler sera plus triste que je ne l'aurais voulu. Je me sens de bien bonne humeur aujourd'hui, et d'ailleurs le son de ce cor est... exquis, pour dire le moins. Hmmm? C'est le cor de guerre? Quel son harmonieux pour annoncer le sang qui coulera... Oh, et le son des cordes des arcs qui se détendent, et le sifflement de l'air déchiré par les flèches! Joie! Que c'est beau!

Les flèches furent décochées, et Harlequin parut vibrer d'une joie enfantine. Dommage qu'il n'ait pas une ouïe plus développée, il aurait voulu entendre les flèches toucher leurs cibles. Le son devait aussi être fort harmonieux! Mais bon, il n'allait pas se lamenter là-dessus, non, il se sentait beaucoup trop rempli d'énergie! Puis la charge fut sonnée, mais personne ne passa près de Perséphone, par mesure de précaution. Criant pour couvrir l'infernal bruit ambiant qui était pourtant harmonieux, si on savait lui prêter la bonne oreille, Harlequin parvint à se faire entendre de la déesse à la beauté fatale, et d'ailleurs celle qu'il affectionnait le plus parmi le Panthéon :

-Houlalala! Ça fait trop longtemps que je n'ai pas effectué la plus meurtrière des danses, et mon corps vibre d'excitation à l'idée de pouvoir performer une si belle danse, tandis que mes sens se régalent d'avance de l'art infini qui règne dans le chaos d'un champ de bataille! Eh bien, je suis désolé de devoir m'arracher à votre plaisante compagnie, dame Perséphone, et je m'excuse d'exprimer si tôt mon désir de partir, mais j'ai follement envie d'avoir un rôle dans le drame qui va se dérouler ici même... Quoique je ne suis pas suffisamment pressé pour fausser compagnie à une dame de votre calibre sans lui avoir laissé le temps de prendre la parole!